Conseils et bonnes adresses
La France peut être divisée en deux parties : ceux du nord qui cuisinent au beurre et ceux du sud qui cuisinent à l'huile d'olive. C'est encore plus vrai en Bretagne, où nous sommes sans doute les plus gros consommateurs de beurre. Tartiné sur la baguette au petit-déjeuner, fondu dans la poêle pour cuire une viande, fondu sur des légumes ou des pâtes...
L'exemple le plus notable est sans doute le kouign amann, littéralement " gâteau au beurre " en breton. Inutile de détailler la recette, sachez simplement que c'est un "must" si vous voyagez dans le Finistère français.
Il existe une particularité en Bretagne en ce qui concerne le beurre : il est salé. Toujours. Avec des cristaux de sel, c'est encore mieux. Si vous partez en vacances avec un Breton et un Parisien, vous pouvez être sûr qu'il y aura deux types de sel sur la table. Et cela a une explication historique : au Moyen Âge, un tribut appelé gabelle était payé au seigneur féodal.
Le plus important d'entre eux était la gabelle de sal, qui a été généralisée dans la majeure partie du Royaume de France par Philippe VI de Valois. Dès lors, le prix du sel a considérablement augmenté et les paysans ont abandonné le beurre salé pour "le beurre doux", évidemment sans sel. Exemptée de cette taxe, la Bretagne a continué à fabriquer du beurre salé. Un ingrédient de base pour remplir les crêpes : le salidou.
Originaire de la presqu'île de Quiberon dans le Morbihan, c'est une pâte à tartiner à base de caramel au beurre salé, un vrai régal pour les papilles !